Le 6 mai 1856, naquit Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse

Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse

Lui revient l’idée que la raison n’est qu’une coquille de noix sur l’océan de l’inconscient, agité de courants appelés libido, complexes, rêves et cauchemars.

Cet autographe représente la scène universelle d’un combat entre les pulsions de vie et de mort.

Le manuscrit de Sigmund Freud ne fait pas exception au conflit Eros – Thanatos. Il est à la fois profusion, rigidité, contorsion, violence, ordre et folie.

Si nous admettons que les hampes de l’écriture représentent l’élévation et les interdits (le sur-moi), tandis que la zone des jambages représente les désirs (le ça), alors Sigmund Freud incarne sa théorie.

Dans ce texte, la zone médiane, symbole du libre arbitre et de la volonté de rester lisible au lecteur, n’est pas la plus grande. Le capitaine est petit face aux flots tempétueux qui le malmènent. Il navigue pourtant vaillamment, tenant avec fermeté le gouvernail, le cap de son destin.

L’homme, à l’image si calme, analytique, dévoué à l’écoute des divans, l’était-il réellement ?

La page manuscrite ressemble plutôt à un champ de bataille intérieur, marqué par l’artillerie puissante de ses idées et de ses envies. Le flux interne bouillonnant révèle l’ampleur assumée des gestes, de soi, l’orgueil, la combativité, l’envergure.

La production d’un corpus qui fera date n’est-elle pas le signe d’une capacité à bousculer les normes ? Les désirs profonds de l’auteur, sublimés par ses écrits, ne prennent-ils pas l’ascendant sur les conventions sociales ? Il s’invite dans le sur-moi collectif en imposant sa science à tout le vingtième siècle. Le trait de plume ne fait-il pas de même en s’émancipant de l’alphabet modèle ? Un Œdipe graphologique où, pour faire naître sa propre signature, il faut tuer la mère calligraphie.

Si une œuvre est souvent une autobiographie, l’écriture de l’auteur illustre les considérations qu’il présente dans son ouvrage « Psychopathologie de la vie quotidienne ». Les actes comme le graphisme ne sont pas arbitraires. Ils ont leur généalogie, leur passé, un sens profond, offert aux yeux de ceux qui placent en impératif l’observation, l’écoute, la lecture.

écriture manuscrite de Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Review Your Cart
0
Add Coupon Code
Subtotal

 
Retour en haut