Comment reconnaître une espionne par son écriture ?

Mata-Hari, artiste, agent double pendant la guerre 14-18.

Août 1876 voit la naissance, aux Pays-Bas, de Margaretha Geertruida Zelle.

Elle se fait connaître sous le nom de Mata-Hari, artiste de spectacles exotiques avant d’entrer dans l’histoire comme agent double pendant la guerre 14-18 et d’être exécutée, en octobre 1917, accusée d’intelligence au profit des allemands.

Que nous révèle son écriture ?

De grande taille, comme la scriptrice dit-on, le graphisme est affirmé, installé en majesté sur le papier. Un besoin de paraître, d’exister se manifeste dans ce manuscrit exubérant, sans discrétion. En même temps, l’on observe des parties de mots filiformes, écrasés, moins lisibles, paradoxaux.

Connue pour ses activités de courtisane, l’écriture est moins féminine que masculine, virile par ses majuscules en harpon, ses traits en massue et quelques courbes d’attaque pour un pouvoir de séduction relevant moins du romantisme que de la prédation. L’ensemble a de l’allure, de l’indépendance, du panache, provoque, impressionne, continue de fasciner.

Le besoin de plaire, d’intensité, de grandeur, de vivre libre fut fatidique à cette femme fatale.

écriture manuscrite de Mata-Hari

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Review Your Cart
0
Add Coupon Code
Subtotal

 
Retour en haut