Quelle histoire raconte l’écriture manuscrite de Marc Lefrançois ?

Bruno Scudeller rencontre Marc Lefrançois, écrivain, au salon du lire de Villers-sur-Mer

L’écrivain, passionné par les personnages historiques, signe avec gentillesse et confiance un autographe, nous donnant à lire un chapitre de lui-même.

Et pourtant, cette écriture rapide, inégale, mobile presque furtive, montre un scripteur de nature discrète dont l’humilité est l’écrin qui met plus l’autre à l’honneur.

Les irrégularités du tracé marquent une sensibilité, une réceptivité, une écoute singulière, de la nuance, du questionnement.

Attentif aux personnes, aux situations, aux lectures, l’écriture, comme un sismographe, enregistre ce qui est imperceptible pour beaucoup.

Le geste manuscrit est rythmé mais simplifié, par nécessité stylisé pour tenir le rythme des idées, des intuitions qui fusent.

Ce puits de connaissances, se contraint dans ce jet d’encre compressé tout en restant lisible pour être partagé aux lecteurs.

Peut-être est-ce là, la symbolique de son enseignement de la culture générale en École Supérieure ?
Il pourrait garder le bénéfice du savoir pour lui, par un graphisme indéchiffrable, abscons, codé, sélectif.

En fait, il fait école d’une information supérieure mais en restant accessible, empathique et sans oublier une touche d’humour.

Son nom, il le signe, en toutes lettres, sans dissimulation, à la pointe du stylo.

écriture manuscrite, autographe, de Marc Lefrançois
Affiche du 10e salon du livre de Viller-sur-Mer
Rencontre avec Marc Lefrançois

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